Aller à pied au marché des Sablettes en longeant la corniche de Tamaris. Il fait beau. La brise est légère. Dans la baie, il y a toujours ce si joli bateau à voiles bleu.
Faire un tour au marché et trouver un roman d’Anne Perry au stand des livres d’occasion.
Rentrer en passant par la petite rue parallèle où on se régale des premières mûres et par la poste de Tamaris récupérer un paquet et acheter des timbres.
Passer par la boulangerie aussi.
Pendant que le portail s’ouvre, prendre le courrier dans la boîte aux lettres : les journaux, et une lettre.
Boire de l’eau fraîche après cette sortie de plusieurs kilomètres.
Préparer le repas et, pendant que le poisson et les légumes cuisent, lire le journal.
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Moisson : un matin d’été.
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Sur la corniche.
Il s’agit de longer d’abord la corniche de Tamaris pour, en passant par le port de St Elme, rejoindre la Plage de St-Asile.
A l’aller, on aperçoit, installée sur le muret, une dame qui dessine. Elle a un large chapeau sur la tête et, sur ses genoux, un bloc de dessin. En s’approchant, on distingue la grande boîte de pastels ouverte devant elle. A son niveau, on s’arrête et on lui dit bonjour. Elle lève la tête et répond en souriant aussi. On parle un peu. Son dessin est à peine ébauché : une des maisons qui bordent la corniche, blanche et bleue, de style mauresque, avec un clocheton très élégant. On la félicite encore une fois et on la quitte pour continuer le chemin.
Au retour, de nouveau on l’aperçoit et, au fur et à mesure qu’on s’en approche, on remarque que sa position n’a pas varié. Elle tient toujours ses feuilles sur ses genoux et semble très concentrée. Le dessin couvre désormais toute la feuille : la maison, la végétation tout autour, le ciel si bleu. Quand on l’aborde, un simple sourire suffit et on dit : « Alors, ça avance bien ! ». La conversation reprend quelques instants.
Puis on se quitte en se disant au revoir.